J'ai oublié le mot de passe
J'ai essayé encore et encore. Je l'ai oublié. J'ai fini par le trouver, par élimination, par association....
J'ai essayé encore et encore. Je l'ai oublié. J'ai fini par le trouver, par élimination, par association....
Est ce que de le savoir là, de le voir, est ce que ça va mieux. Non. Mais qu'est ce que je peux lui dire. J'ai rien à lui dire, j'ai pas d'énergie. Je ne suis pas Don Quichotte.
C'est comme tomber, plonger en arrière. L'air qui glisse rapidemment, les cheveux qui volent. Puis le choc, l'entrée dans l'eau et là tout ralenti.
Les derniers étés, je suis venu dans cette ville en bord de mer, célibataire. L'été dernier j'avais convenu, que je ne reviendrais plus que l'été suivant serait différent.
Aujourd'hui je suis là, et je repense à mon inconnue de l'été dernier, je sais qu'elle a emménagé dans cette ville au bord de mer. Parmi toutes ces silhouettes à contre jour, elle est peut être là.
Dans quelques jours, l'été sera là.
Je trouve ça fantastique les huîtres. Ca me met du baume au coeur.
J'ai l'impression que dès que vient la nuit je coule. J'ai l'impression qu'on me jete des cailloux pour que j'aille rejoindre le fond.
Je me dit qu'elle ne répondra pas. Qu'elle m'a écartée, je ne sais pas pourquoi.
Je sombre. Je ne sais pas quoi faire ou comment le faire. Je n'ai rien envie de faire. J'ai souvent cette gène, ce poid, cette boule entre coeur et les intestins. Il y a cette voix qui dit que je suis un cas perdu. I'm lost. Je viens de me rendre compte que c'est le titre de son article, de l'article que je viens de lire. Elle me touche souvent. Y en a si peu ces dernière années qui me touchent. Et je fais des rêves étranges. Je voudrais avoir une distraction. Quelque chose qui occupe mes pensées, quelque chose où je puisse me cacher et attendre que ça passe, et ne pas chercher, chercher chercher toujours ce qu'il fait, pourquoi il ne dit pas quelque chose, pourquoi il a dit qu'il était chaste, pourquoi, pourquoi.... Pourquoi quand il a répondu je n'ai pas eu envie de répondre à mon tour. Pourquoi maintenant j'en ai envie. Pourquoi je me fais du mal.
Parfois je repense à ses yeux, son regard, sa tristesse, sa mélancolie. Il est torturé.
Je voulais écrire il était.
La petite fille capricieuse en moi voudrait le faire revenir, l'enfermer dans mon appartement, pour le regarder, le caresser....
Faudrait vider la poubelle. Faudrait descendre le sac. Le verre se vide facilement. Mes yeux se vident, j'ai un canal lacrymal trop étroit.
Me faire mal à toi, me faire mal sans toi. Je me demandais pourquoi j'étais là, j'en avais conclue que je ne te voulais pas tant que ça. Mais maintenant que tu n'es plus là, que je suis partie, j'ai mal de toi. Je me flagelle. Je te veux. Autant que faire se peut.
Je suis complétement cinglée. Je ne suis pas raisonnable, un peu maso.